Retour sur notre première Escapade: bouquets, biscuits et soleil
On l’a fait.
Notre tout premier événement, ce rêve un peu fou qu’on a osé lancer dans le monde réel. Et pour briser la glace, on s’est dit : allons mêler les fleurs, les beignes et les chiens. (Un trio qui, étrangement, se marie comme si ça avait toujours existé.)
D’abord, saluons nos doyens canins. Des compagnons de 14 ans, 11 ans, 10 ans — Toby, Zoé et Cécile — vétérans du bonheur tranquille, maîtres zen de la sieste au soleil et de l’œil pétillant qui en dit long. Leur présence a mis un poids doux et rassurant dans l’air. Comme si nos Escapattes, même toutes neuves, avaient déjà la bénédiction des sages.
Le soleil, lui, a joué à cache-cache toute la journée. On l’a vu, on l’a perdu, on l’a cru, on l’a supplié. Aux 15 minutes, on se demandait si la pluie allait débarquer. Finalement, elle a changé d’idée. Et tant mieux, parce que les bouquets que tout le monde a piqués étaient splendides 🌸
Entre deux fleurs et trois jasettes, Cassandre nous a offert un atelier sur comment obtenir le focus de son chien. (Un art qui s’apparente à convaincre un enfant surexcité de délaisser un gâteau pour écouter une dissertation sur la photosynthèse. Mais Cassandre, elle, réussit.)
Et puis, il y a eu les beignes, les cupcakes, les brownies, le cake au citron. Tout le monde y a trouvé son compte : les papilles ont dansé, les doigts ont collé, et on s’est dit que la vie devrait toujours avoir ce goût-là. Sans oublier le thé, servi dans de la porcelaine comme si on célébrait un mariage royal en plein champ fleuri. 🍰☕
Il y en avait pour tous les goûts : des jasettes autour d’une assiette sucrée, du monde avec chien, du monde sans chien, des duos complices et des solos curieux. Un mélange doux-salé, à l’image de nos Escapattes.
Bref, une première Escapatte comme on les aime : un peu imprévisible, beaucoup fleurie, délicieusement sucrée, remplie de chiens et de gens smats.
On repart avec des souvenirs pleins les poches, des bouquets dans les bras et des sourires dans la voix. Et la certitude que ce n’est que le début.